Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

festival de cannes - Page 3

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    SONDAGE SUR UNE INTERCO QUI VEUT RESTER UN TERRITOIRE

    3000 habitants des 8 villes constituant la CA de GPSO ont bien été sondés sur l’intercommunalité et pas seulement la constitution d’une « commune nouvelle », c'est-à-dire une fusion de ses 8 communes. Ils ont répondu aussi à des questions sur la fiscalité et les services rendus par cet interco. Pour y arriver, les sénateurs de GPSO (Hervé Marseille, Isabelle Debré) devraient profiter de la seconde lecture de la loi NOTRe au Sénat ces prochains jours pour déposer un amendement – c’est le cas – pour modifier la loi Pélissard (sur les communes nouvelles) prévue pour l’instant que pour les très petites communes afin d’en constituer une nouvelle comptant au maximum 20 000 habitants.  D’ailleurs GPSO avec Plaine Commune et Est-Ensemble ont travaillé ensemble à une série d’amendements à cette loi NOTRe dont l’objectif vise à faire des territoires des « éléments constitutifs de la Métropole » et à transformer les EPT (Etablissements Publics  Territoriaux) en communautés d’agglomérations

    L’INTERCO A DU MAL A ETRE REALITE

    GPSO  devrait faire d’ailleurs l’objet d’une question orale lors du prochain conseil municipal car cette interco a du mal à être une réalité dans les esprits et les faits. Après l’exemple du stationnement payant mis en place séparement par les deux communes de Vanves et d’Issy les Moulineaux, à quelques semaines prés, avec des parcmétress (et des tarifs différents) alors que c’est une compétence intercommunale, le week-end des 6 et 7 Juin en est un second.  Issy les Moulineaux et Vanves vont organiser le même jour leur brocante en centre ville pour la première et sur le Plateau pour la seconde. Il est pratiquement sûr que Vanves en sera victime car ceux qui participent aux deux, vont privilégier Issy les Moulineaux qui attirent beaucoup plus de participants.

    VANVES DECOR D’UN FILM SELECTIONNE A CANNES

    L’église Saint Remy a servi de décor à l’un des 4 films sélectionnés en compétition officielle au festival de Cannes qui ont bénéficié d’une aide à la production du Fonds de soutien de la Région Ile De France. Il s’agit de « la loi du marché » de Stéphane Brizé avec Vincet Lindo produit par Nord-Ouest Film. Il était projeté à Cannes, hiersoir.  « À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ? »

  • VANVES ET LE FESTIVAL DE CANNES : L’EMPREINTE VANVEENNE DU 7éme ART

    A l’occasion du Festival de Cannes qui a débuté Mercredi dernier,  les vanvéens devraient se plonger dans un ouvrage que posséde sûrement notre bibliothèque municipale,  « Le Cinéma et les Hauts de Seine », édité avec la concours du Conseil Général des Hauts de Seine. D’autant plus que notre commune de Vanves  est citée dans de multiples pages parce qu’elle a accuellie de multiples tournages mais aussi réalisateurs et techniciens de renoms

    L’hôtel de Ville avec sa salle des fêtes a été un site utilisé par plusieurs grands réalisateurs : Yves Boisset pour un film allemand. Claude Lelouch pour des scénes de « La bonne année » (1973) et même pour une publicité sur la bière Adelscot. Ainsi que le PMS André Roche pour un film avec Patrice Bruel où des jeunes footballeurs de la section du Stade de Vanves avaient joué les figurants.  Quelques séries TV ont été filmées à Vanves dont Julie Lescaut entre 1992 et 2008/09 lorsque son équipe de production s’était installé place de la République dans les anciens locaux de DEF Incendie à l’emplacement de l’immeuble où se trouve le magasin, ainsi que « le Commissaire Moulin »

    Mais c’est John Berry, réalisateur américain victime du Maccarthysme dont il faut retenir le nom, car il a vécut à Vanves. Il se fit connaitre avec « He Ran all the way » (Menace dans la nuit) en 1950, émouvante et âpre histoire d’un jeune gangster « à bout de course ». Son engagement dans le syndicalisme l’avait amené à être accusé « d’activités anti-américaines » par la commission du Sénateur Joseph Mac Carthy et à s’exiler en Belgique, puis en France. « Pourquoi pleurer sur de telles bêtises ? Elles existent partout » constatait il en se déclarant toujours engagé : « Constamment tenté par l’égocentrisme, il faut savoir regarder les autres qui crévent de faim, de maladies et qui se battent ». En France, il a réalisé « Ca va barder » (1954) avec Eddie Constantine, « Je suis un sentimental » (1955, « Don Juan «  avec Fernandel, « De Tamango » (1957), « O K Manbo » (1958). Il est tout de même revenu aux USA vers 1963 pour réaliser une série Tv et un autre film « Maya » (1966) et a même tourné une co-production USA-URSS : « un prisonnier de la terre » en URSS. 

    Du côté technique, Lucien Roux, inventeur du procédé Rouscolor a vécut dans notre ville. Cet ingénieur opticien avait inventé  le premier procédé français de film couleur : « Il s’agissait de filmer une scéne avec 4 objectifs accolés munis de 4 filtres de couleurs différentes (vert, rouge, jaune, bleu). Comme le projecteur était équipé de 4 filtres identiques lors de la prise de vue, les 4 images projetées au travers de ces filtres reconstituaient alors ne seule image couleur ». Ce procédé fut utilisé en 1948 par Marcel Pagnol pour « la belle meurtrière » avec Tino Rossi qui fut ainsi le premier film couleur tourné avec un procédé français. Les Actualitées filmées de l’époque l’ont beaucoup utilisés. 

  • AUDIENS A VANVES : DEJA 10 ANS DE PRESENCE ET D’ETUDES SUR LA PRODUCTION ET LES EMPLOIS DU SECTEUR CINEMATOGRAPHIQUE ET AUDIOVISUEL EN ILE DE FRANCE

    « Voilà 10 ans qu’Audiens est installé à Vanves dans cet immeuble qui a bien vieilli. Certains de nos visiteurs croient qu’il est tout neuf. Un immeuble avant-gardiste car  il a été le premier immeuble HQE de la Région Ile de France. Il coute 50% moins cher que les autres immeubles pour son entretien. Le seul inconvénient est l’air conditionné. Lorsqu’on passe du chaud au froid ou l’inverse, diffusé dans l’immeuble en fonction des saisons,  c’est pour 6 mois car le système ne permet pas  de changer rapidement en fonction de la température extérieure » confiait à quelques journalistes, Patrick Béziers directeur général d’Audiens Vendredi matin, en attendant l’arrivée de Jean Paul Huchon, président de la Région. « C’est un lieu extrêmement remarquable. L’un des plus beaux immeubles francilien, et attaché au développement durable sans exagération » confiait ce dernier en  arrivant. « Nous aussi, on réfléchit à réunir tous nos services dans un même immeuble. Peut être à l’extérieur de Paris. Mais on verra cela après les élections, en 2016, moi ou mes successeurs ! ».

    Comme chaque année, à quelques exceptions prés, à quelques semaines du festival de Cannes, Jean Paul Huchon préside chez Audiens, la présentation de l’étude annuelle sur « la production et cinématographique en Ile de France et les chiffres de l’emploi » réalisée par la Commission du Film Ile de France présidée par Olivier-René Veillon, avec Philippe Degardin directeur des études d’Audiens. Un observatoire a été créé par cette commission et cet organisme de prévoyance qui s’occupe beaucoup, dans la coulisse, des professionnels des médias et des spectacles, et a connu un début d’année difficile avec l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo. Il permet de traiter ainsi une base de 500 millions de données dont 2 millions entrent chaque année dans ce big data de la prévoyance. Ainsi cette étude qui porte sur l’année 2014 montre que la croissance de l’emploi dans ce secteur est à l’ordre du jour : + 3,7%   d’emplois permanents (19 500), + 3% d’emplois intermittents (115 000), après un repli de 2% en 2013. Il parait que cette croissance provient de la politique de soutien de la Région qui aident la production cinématographie depuis le choix des lieux de tournages, grâce notamment à un salon spécifique (au Carré du Temple en 2015)  jusqu’à sa diffusion en numérique dans les salles (aide à l’équipement numérique), en passant par la production et la post-production.   

    La Région a ainsi aidé 900 œuvres depuis la création de ce soutien  en 2001 dont 70 en 2014, soit 50% du temps de tournage cumulé en France. « Grâce au travail de la commission du film qui est très au fait des procédures, composés d’élus mais aussi de professionnels, pour décider d’aider ou non tel ou tel réalisateur. Cette aide leur permet de boucler le budget du film et le tour de table » expliquait JP Huchon. Les 4 films sélectionnés pour le Festival de Cannes 2015 par la France ont été aidés par la Région Ile de France : « Dheepan » de Jacques Audiard, « La loi du marché » de Stéphane Brizé, « Marguerite et Juliel » de Valérie Donzelli, et « Mon roi «  de Maïwen

    Mais cette hausse est aussi le résultat d’une progression de la production internationale en Ile de France grâce à son patrimoine : «L'Île-de-France attire les réalisateurs du monde entier en raison de la qualité de ses décors, et des nombreux talents artistiques et techniques, prêts à contribuer à des projets cinématographiques ambitieux » indique Olivier-René Veillon, en ajoutant que «  les chinois qui ont commencé à tourner en Ile de France leur premier film en 2005, sont amoureux du Château de Fontainebleau qui les fait rêver . Nous avons de belles perspectives en 2015 avec des équipes de production hollywoodienne, chinoise, indonésienne. 2013 aura ainsi été l’année de nombreux tournages internationaux majeurs, comme « My Old Lady » d’Israël Horowitz, ou « Three Days to Kill » avec Kevin Costner, ainsi que de la montée en puissance du studio Illumination Mac Guff, qui fabrique les films d’animation du studio Universal, et qui est, tous secteurs d’activité et toutes entreprises confondues, le premier créateur d’emplois en Île-de-France ».